Lenfant, voix de la terreur et de la beauté, une figure énonciative de la réconciliation dans Petit pays et En attendant Bojangles : 1: La voix de l’enfant se fait entendre dans les récentes parutions romanesques, et notamment dans les romans appréciés des jurés de prix littéraires tels que Petit pays de Gaël Faye et En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut.
13 Avr 2016 par Si vous ne l’avez pas encore lu, il faut vous précipiter chez votre libraire. Olivier Bourdeaut nous offre avec ce livre un rare moment de poésie pure. Un hymne à la vie où la fantaisie, le rire et la danse font la nique au prosaïsme, au sérieux et…à la tragédie. On lit ce roman comme emporté dans un rêve, celui de l’amour fou de deux êtres déjantés bien décidés à assumer leur folie dans une fête perpétuelle et une grâce capables de déjouer la monotonie des jours, le pathétique de la démence, l’apparente victoire de l’ordre des choses. Métaphore du don le plus précieux que puisse recevoir un enfant, ces drôles de parents incarnent jusque dans leur effacement le triomphe de la liberté, la puissance de la joie, le sel de la vie sans lesquels une écriture ou une destinée sont privées de toute magie. On a l'impression que notre jeune auteur a reçu cet inestimable présent. Son écriture est pétillante, sa respiration est à l’unisson de ce qui fait vibrer les âmes. Nul doute que sa prophétie est en passe de se réaliser. Son livre est bien de nature à remplir toutes les librairies de la terre Les gens liront Bojangles sur la plage, dans leur lit, au bureau, dans le métro, tourneront les pages en sifflotant, ils le poseront sur leur table de nuit, ils danseront et riront avec nous, pleureront avec Maman, mentiront avec Papa et moi, comme si mes parents étaient toujours vivants»; mais il ne faut pas dire que c'est n'importe quoi» car c'est le miracle de la poésie. Partager Posté dans Récréation
Cellequi mène le bal, c'est la mère, feu follet imprévisible. En attendant bojangles est un film réalisé par regis roinsard avec virginie efira, romain duris. Olivier Bourde
Mon Dieu, ce roman… Il y avait bien longtemps que je n’avais pas eu un tel coup de cœur littéraire. J’ai été subjuguée par ce roman court, mais d’une folle intensité ! Ce roman, c’est une des plus belles histoires d’amour que j’ai pu lire. C’est l’histoire d’un amour fou, au sens propre comme au figuré. C’est l’histoire d’un homme amoureux de sa femme, qui se voile la face par amour puis qui se voit forcé d’ouvrir les yeux et de tenir à bout bras sa famille du mieux qu’il peut. C’est l’histoire d’une famille unique en son genre, bancale, originale mais extrêmement touchante. C’est aussi l’histoire d’un petit garçon qui grandit au travers du prisme de la folie et d’une réalité distendue, mais également d’une famille qui déborde de joie et d’amour. Enfin, c’est aussi l’histoire d’un père qui se bat pour protéger son fils de la folie, du monde, de tout ce qui pourrait anéantir son innocence et son bonheur. Il ne le fait peut-être pas toujours bien, mais il est néanmoins animé des meilleures intentions et c’était beau à lire. Et puis, je suis complètement tombée sous le charme de la plume de l’auteur. Une plume très poétique non seulement dans les images qu’elle dégage, dans la sensibilité qu’elle incarne, mais aussi dans la construction même des phrases. Un phrasé bien souvent tout en rimes avec de nombreuses allitérations qui donnent à l’ensemble presque des allures de recueil de poésie et une certaine sonorité, une musicalité je dirais même dans l’écriture. Ce court roman m’a serré le cœur, m’a émue à plus d’une reprise, m’a parfois fait sourire et la fin m’a laissé les yeux au bord des larmes. C’est vraiment une histoire à la fois belle et triste. Une sorte de tragédie lumineuse portée par une écriture au cordeau, d’une délicatesse et d’une précision dingue. Ce livre est un premier roman ?! Sérieusement ?! Et bien l’auteur a du être touché par la grâce et a sacrément été inspiré parce qu’il a livré avec ce roman une histoire qui ne peut que marquer son lecteur. Olivier Bourdeaut a su aborder les thématiques de la famille et de la folie comme je ne l’ai encore jamais vu en littérature. J’ai beaucoup aimé que le récit soit composé de chapitres racontés à la première personne du point de vue du petit garçon et d’autres, extraits des écrits du père. L’ensemble est très cohérent bien que les deux narrateurs soient très différents et qu’ils aient chacun un point de vue différent de la situation. En effet, le point de vue de l’enfant nous montre la situation avec beaucoup de naïveté. Une naïveté qui par moment ne semble pas si éloignée de cette folie qui s’empare de la mère. Une naïveté qu’il perd d’ailleurs petit à petit au fur et à mesure qu’il grandit et qu’il se voit obligé d’affronter certaines épreuves de la vie. Le point de vue du père quant à lui nous éclaire sur l’état de la mère et sur la réalité de certaines situations décrites par l’enfant. Deux points de vue qui se répondent et se complètent et qui donnent du corps à cette famille réduite, mais unie par un amour si fort qu’il semble infini. Ce roman court m’a complètement emportée, transportée et fait vivre une foule d’émotions. Certaines belles et positives et d’autres plus difficiles, à l’image finalement de la vie. Vous l’aurez compris, c’est un roman que je ne peux que recommander. Un roman court, mais qui mérite vraiment que l’on s’y penche parce que même si j’en ressors le cœur serré, je sais que c’est un roman qui me marquera durablement et croyez-moi, ça n’arrive pas tous les jours. Une belle histoire portée par une plume poétique et précise à la fois. Le portrait d’une famille qui aurait pu être une famille lambda, mais que la folie pure a rendu unique pour le meilleur et pour le pire. Une chose est certaine, je lirai d’autres romans d’Olivier Bourdeaut parce que cette découverte littéraire m’a totalement convaincue. Un coup de cœur immense que je suis heureuse de partager avec vous et un coup de cœur que j’espère vous vivrez vous aussi.
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en attendant bojangles resume chapitre par chapitre