Ouverture Du 21 /05 au 24 /05 inclus puis les samedis, dimanches. et jours fĂ©riĂ©s de 10h Ă  18h jusqu’à fin juin 2020. Accueil des groupes et sĂ©minaires en semaine sur rĂ©servation obligatoire. Tarifs et conseils. PrivilĂ©gier l’ achat des billets en ligne ici. Paiement Carte Bleue sans contact recommandĂ©.
PubliĂ© le 23/04/2002 Ă  0000 Bien sĂ»r, Mireille Dumas explore toujours les extrĂȘmes. Ces pĂ©riphĂ©riques de la vie oĂč l'on trouve des personnages Ă©tonnants, qui sont allĂ©s jusqu'au bout de leur histoire. Bien souvent, ces extrĂ©mistes de la vie provoquent en nous des rĂ©sonances, des correspondances. En tout cas, ils savent nous faire partager des Ă©motions, et c'est ce que nous allons retrouver ce soir sur le plateau de Mireille Dumas, qui s'intĂ©resse aux amours interdites. Qui sont vos invitĂ©s?Ce sont des personnages bouleversants, qui nous ont Ă©mus, qui nous ont fait rire, car ils ont tous Ă©normĂ©ment d'humour, surtout Dorine Bourneton et Bruno de Stabenrath, qui sont handicapĂ©s. Ils parlent de leurs amours, de la sĂ©duction d'une façon tout Ă  fait Ă©tonnante. Chacun a une histoire particuliĂšre, avec des diffĂ©rences d'Ăąge, de milieu, et il y a aussi le handicap... Vous avez trouvĂ© une comtesse qui a Ă©pousĂ© un roturier de 25 ans son aĂźnĂ©?Oui, c'est une affaire rocambolesque, qu'on n'oserait pas Ă©crire dans un polar! En fait Victor Ă©tait l'esthĂ©ticien de la mĂšre d'Ariane. Elle est tombĂ©e amoureuse alors qu'elle avait 12 ans! Lui n'en a rien su, au dĂ©but. Puis, ils se sont retrouvĂ©s, et ce fut le coup de foudre. Aujourd'hui, ils sont mariĂ©s, mais cette union pose toujours problĂšme Victor n'est pas reçu dans la famille d'Ariane. Grosse diffĂ©rence d'Ăąge aussi entre Mauricette et Marc?Elle a 32 ans, elle est mĂšre de famille, sa fille a 13 ans, et elle tombe amoureuse du fils de sa voisine ĂągĂ© de 16 ans! L'aventure est lĂ  aussi rocambolesque. Elle a Ă©tĂ© sĂ©parĂ©e de ses enfants, a vĂ©cu dans la clandestinitĂ©... Aujourd'hui, ils ont ensemble un garçon de 15 ans... qui dit qu'il n'aurait pas le courage de ses parents, mais on ne lui en demande pas tant! Dorine et Bruno, eux, sont handicapĂ©s?La sexualitĂ© des handicapĂ©s est quelque chose de tabou. Ils en parlent avec beaucoup d'humour. C'est trĂšs Ă©tonnant d'entendre Bruno, qui avant son handicap, Ă©tait un play-boy de la jet-set... Nous aurons aussi le tĂ©moignage de Laurence, qui elle vit son amour avec un homme qui est emprisonnĂ©. On se souviendra d'elle, car elle s'Ă©tait enchaĂźnĂ©e devant la prison, oĂč est incarcĂ©rĂ© son mari, pour Ă©viter son transfert. Nous recevons aussi Carine, violĂ©e par son beau-pĂšre, enlevĂ©e, vendue, prostituĂ©e, qui est enfin parvenue Ă  trouver l'amour. Et pour vous, existe-il vraiment des amours interdites?S'il y a bien une chose qui dĂ©passe les frontiĂšres, c'est l'amour. Mais il est normal qu'il y ait des interdits, notamment pour des questions d'Ăąge. On peut comprendre que des parents soient Ă©pouvantĂ©s par des passions d'adolescents. A mon avis, ce qui lĂ©gitime ces histoires, c'est le temps. Lorsqu'elles durent, ce sont de belles histoires. Sinon, c'est vrai, cela peut ĂȘtre le drame. Recueilli par Dominique Vie privĂ©e, vie publique » ce soir sur France 3 Ă  20 h 55. Lesderniers tabous - L’amour en 2015. Le sĂ©nateur et maire d’Alfortville Luc Carvounas (Ă  dr.) s’est mariĂ© le 11 juillet avec StĂ©phane Exposito avec qui il Ă©tait pacsĂ© depuis trois
DerniĂšre mise Ă  jour 26 juil. 2021Le vol du papillon, un portrait entre reconstruction, passion et voltige. Le rĂ©cit postĂ© ci-dessous s'inspire librement de l'entretien menĂ© par Jean-Michel avec Dorine Bourneton. Si vous dĂ©sirez Ă©couter cet entretien, vous pouvez le retrouver iciLes rĂ©cits de cette collection s'inspirent des entretiens passionnants menĂ©s par Jean-Michel Rallet dans son podcast 'Pourquoi pas moi?', podcast que vous pouvez retrouver ici. Changementdevieinvolontaire vous offre des interviewsinspirantes oĂč il est allĂ© Ă  la rencontre de femmes et d’hommes connus, ou pas, tous trĂšs inspirants, qui racontent comment un jour, leur vie aussi a changĂ©. Quand je suis arrivĂ©e sur ce petit aĂ©rodrome, je me suis demandĂ©e s’il viendrait Ă  ma rencontre, comme il a pu accueillir dans le temps les hĂ©ros de l’aĂ©ropostale et de l’aviation qu’étaient Mermoz ou Charles Lindberg. Mais ça fait longtemps maintenant que ces soirĂ©es autour du feu, un verre Ă  la main, racontant mille histoires en espĂ©rant que ce ne serait pas la derniĂšre fois sont rĂ©volues. Ca fait longtemps maintenant qu’Antoine ne dessine plus de moutons, et que cet aĂ©rodrome de campagne n’est plus un lieu de passage toujours aimĂ© quand mon pĂšre me racontait l’histoire des pionniers de l’aviation, de ces vols de nuit pour amener courriers, colis et nouvelles aux quatre coins du monde. J’aimais aussi suivre mon pĂšre dans ses vols rĂ©guliers au-dessus de nos campagnes. Je pense, je suis convaincue que c'est lui qui m’a transmis le virus. Malheureusement, cette passion aurait pu me couter la vie. Mais il n’en a rien Ă©tĂ©. Elle m'a simplement immobilisĂ©e sur un fauteuil roulant, brisant mes rĂȘves en deux. Enfin, c'est ce que je croyais pendant les longs mois qu'ont durĂ© ma convalescence. J’étais auparavant moi aussi devenue pilote. J’étais avec d'autres pilotes dans la carlingue quand l'avion qui nous emmenait a Ă©tĂ© pris dans l’orage qui s’annonçait. J’étais avec les eux quand il s’est Ă©crasĂ© au sol. Et je suis la seule finalement Ă  en ĂȘtre sortie vivante. J’aurais pu ne plus jamais voler, ne plus jamais piloter d’engins dans cet azur qui m’attire tant. J’aurais pu replier mes ailes et rester clouĂ©e au sol. J’aurais pu me laisser aller au dĂ©sespoir. J’aurais pu devenir totalement dĂ©pendante des autres. Pourtant, non. Je voulais revoler, et ce n’est pas ce handicap qui allait m’en empĂȘcher. J’ai menĂ© un combat, une lutte qui m’a pris des annĂ©es pour Ă  nouveau me sentir aussi libre qu’un papillon en plein printemps. Je voulais voler, respirer, voir le monde d’en haut. J’ai eu la chance un jour, de rencontrer au dĂ©tour d’un meeting, ou d’un salon, je ne sais plus trop, le prĂ©sident d’un club d’aĂ©ronautique qui mettait Ă  disposition des avions Ă©quipĂ©s pour les personnes qui comme moi, n’avaient plus l’usage de leurs jambes. Il m’a proposĂ© de venir goĂ»ter Ă  nouveau au pilotage d’avions. Mais avant tout, et pour pouvoir me rendre sur place, il fallait que je passe par une autre Ă©tape. Je devais passer mon permis de conduire, pouvoir me dĂ©placer sans devoir compter sur quiconque. Ce premier permis obtenu, je me suis rendu prĂšs de Toulouse pour pouvoir ressentir Ă  nouveau le bonheur d’avoir entre mes mains un avion qui me permettrait de rejoindre par les airs toutes les destinations dont je rĂȘvais tant. Mes parents, qui m’avaient vu cabossĂ©e, qui n’y croyaient pas ou plus, me voyaient Ă  nouveau heureuse, remplie de vie, remplie de rĂȘves, remplie d’une force prĂȘte Ă  faire bouger les murs, les montagnes, les lois, pour que n’importe qui dans la mĂȘme situation que moi puisse un jour voler Ă  sa guise. J'ai montĂ© une association pour que d’autres que moi voltigent au Bourget, ou se posent sur cet aĂ©rodrome de campagne, en espĂ©rant voir un jour Antoine venir les accueillir et leur raconter des histoires, jusqu’au petit matin. Je vole Ă  nouveau, je voltige, je me permets de faire des figures. Je suis Ă  nouveau un papillon. Et j'aime cette sensation.
8rue Dorine Bourneton | Stade de Football l'Envol, 42160 Andrezieux-Boutheon, France +33 4 77 73 30 73. Site Web . AmĂ©liorez cette page. ClassĂ© n° 1 sur 38 Restaurants Ă  Andrezieux-Boutheon. 251 avis. CatĂ©gorie de prix : 15€ - 35€ Description : La Brasserie des Gourmands est heureuse de vous accueillir 7 jours sur 7 midi et soir.
QuatriĂšme de couvertureDorine Bourneton a toujours rĂȘvĂ© de voler. À seize ans, son rĂȘve vient se briser contre un massif du mont MĂ©zenc, en Haute-Loire seule survivante du crash du petit Piper dont elle Ă©tait passagĂšre, elle perd l'usage de ses jambes. Pas sa passion pour l'aviation, que ce drame renforce. Ma vie commence par un accident, il me reste les exploits Ă  accomplir», cette tragĂ©die, Dorine a su tirer une force intĂ©rieure propre Ă  surmonter tous les obstacles. À vingt ans, elle obtient son brevet de pilote. Depuis, elle a vĂ©cu mille vies qu'elle raconte ici avec une gĂ©nĂ©rositĂ© et un optimisme engagement pour la reconnaissance des pilotes handicapĂ©s, sa soif de nouveaux horizons, sa famille de coeur» le monde de l'aviation, les dĂ©fis permanents qu'elle se lance, mais aussi ses combats plus intimes, de femme, de maman, d'amoureuse, la volontĂ© farouche de transgresser tous les impossibles» Ă©clairent chaque ligne du parcours hors norme de cette infatigable de la commission Pilotes handicapĂ©s» de l'AĂ©ro-Club de France, Dorine Bourneton participe Ă  de nombreuses manifestations aĂ©ronautiques en France et dans le monde. Aujourd'hui confĂ©renciĂšre, elle s'attaque Ă  son dĂ©fi de pilote le plus ambitieux elle sera, au Salon du Bourget 2015, la premiĂšre femme handicapĂ©e Ă  faire une prĂ©sentation de voltige aĂ©rienne. Son premier livre, La Couleur prĂ©fĂ©rĂ©e de ma mĂšre, est paru chez Robert Laffont en 2002.

AprĂšs« La guerre de l’ivoire » au Congo et le suivi quotidien d’un juge de 27 ans, Sept Ă  Huit diffusera l’entretien de Dorine Bourneton, premiĂšre pilote handicapĂ©e Ă  se lancer dans

INTERVIEW. Seule femme pilote de haute voltige paraplĂ©gique, Dorine Bourneton, 43 ans, part Ă  la rencontre d'autres aviateurs comme le raconte Dorine, d'un ciel Ă  l'autre, vendredi 29 juin Ă  20 h 50 sur France 5. Un dĂ©fi de plus pour cette rescapĂ©e d'un crash est nĂ©e votre passion pour l'aviation ?Dorine Bourneton Quand j'Ă©tais petite, j'Ă©coutais mon pĂšre, qui est une vraie encyclopĂ©die, raconter l'histoire de l'aviation, l'AĂ©ropostale, Mermoz... Il prenait des cours Ă  l'aĂ©ro-club d'Auvergne, je montais Ă  l'arriĂšre de l'avion. Je me rĂȘvais pilote de brousse, et Ă  l'Ăąge de 15 ans, je me suis mise Ă  mon tour Ă  prendre des mois plus tard, un Ă©vĂ©nement tragique va vous rendre paraplĂ©gique...L'aĂ©ro-club avait organisĂ© un vol pour aller voir des pilotes de Canadair Ă  Marignane. On n'aurait pas dĂ» partir car le temps n'Ă©tait pas beau. Pris dans les nuages, le pilote a percutĂ© un flanc de montage du Massif central. Nous Ă©tions quatre Ă  bord. J'Ă©tais la seule rescapĂ©e. J'ai dĂ» attendre pendant douze heures l'arrivĂ©e des secours. J'ai perdu l'usage de mes jambes...Comment avez-vous trouvĂ© la force de surmonter l'Ă©preuve ? Ma situation Ă©tait difficile Ă  vivre, j'Ă©tais l'unique survivante, mais j'avais pris ma part. Moi qui adorais courir, danser, je ne pouvais me rĂ©signer Ă  rester Ă  la maison. J'ai raisonnĂ© comme une femme qui a des rĂȘves. En reprenant le pilotage, j'ai retrouvĂ© ma libertĂ©. Participer au salon du Bourget, c'est ma revanche sur le la haute voltige ?J'ai le sentiment de glisser dans les filets d'air. C'est magique de faire l'amour Ă  l'espace. C'est une discipline trĂšs complexe, il faut dĂ©passer ses peurs. Je vais participer cet Ă©tĂ© Ă  mon premier votre premiĂšre sĂ©rie documentaire, vous ne pilotez pas. Pourquoi ?Les pilotes rencontrĂ©s me passent parfois le manche, mais je ne suis pas le commandant Ă  bord. J'ai besoin d'un avion adaptĂ©, avec des commandes rencontrĂ© des difficultĂ©s sur ce tournage ?Mon handicap permet, au contraire, de mettre moins de distance avec les personnes, aviateurs ou non, que j'ai rencontrĂ©es en Alaska, en Afrique du Sud, au Maroc et en Angleterre. J'espĂšre de tout cƓur que je vais rĂ©ussir Ă  embarquer les tĂ©lĂ©spectateurs ! Inscrivez-vous Ă  la Newsletter de pour recevoir gratuitement les derniĂšres actualitĂ©s Cest un rassemblement toujours trĂšs prisĂ© : les 44 e JournĂ©es d’Etude du GEIST, Groupement des entreprises industrielles de services textiles, se sont clĂŽturĂ©es le 14 juin, Ă  St Jean Cap Ferrat. La prĂ©sence de nombreux acteurs de la profession de la location textile (plus de 100 participants) a marquĂ© les 20 ans du GEIST. Quand son avion s'est Ă©crasĂ© contre le flanc d'une montagne, elle n'avait que 16 ans. Dans l'accident, Dorine Bourneton a perdu l'usage de ses jambes et trois de ses amis. Mais pas son goĂ»t pour l'aviation, qu'elle continue de pratiquer prĂšs de 25 ans aprĂšs le longiligne, visage souriant et bonne humeur Ă  toute Ă©preuve cette Auvergnate d'origine, premiĂšre femme handicapĂ©e pilote de voltige aĂ©rienne, a fait de sa passion un "combat" pour regagner sa libertĂ©."L'avion, c'Ă©tait un moyen de me reconstruire. Sans cela, je n'aurais pas supportĂ© le regard des autres", explique cette admiratrice de Saint-ExupĂ©ry. "Quand on pilote, le handicap reste au sol. On oublie les contraintes".Ce jour-lĂ , la voltigeuse vient d'atterrir Ă  bord d'un appareil de quatre places sur le tarmac de Roissy. Une premiĂšre pour une pilote paraplĂ©gique. Alors qu'elle s'extirpe de la carlingue, un bataillon de journalistes se presse pour l'interviewer."On est accueillis comme si on avait traversĂ© l'Atlantique", sourit la quadragĂ©naire, casquette blanche et blouson d'aviateur. "J'espĂšre qu'on aura le mĂȘme accueil au Bourget", s' quelques semaines, le 20 juin exactement, cette mĂšre de famille fera une prĂ©sentation de voltige au salon de l'aĂ©ronautique. Une initiative lĂ  encore inĂ©dite. "Je ferai des boucles, des renversements... Pour moi, c'est un super dĂ©fi", "dĂ©fi" en forme de pied de nez Ă  l'accident qui, le 12 mai 1991, a fait basculer la vie de cette fille de pilote amateur montĂ©e pour la premiĂšre fois dans un avion "Ă  l'Ăąge de huit ans", dans le deuil et la souffrance. - "Un cri et puis plus rien" -Ce jour-lĂ , ils Ă©taient quatre Ă  bord de l'appareil. Le temps Ă©tait mauvais. "Le pilote a voulu faire demi-tour, mais notre avion a percutĂ© les flancs du mont d'Alambre", raconte la native du lourd fracas. Les ailes de l'avion sont arrachĂ©es par les arbres. La carlingue poursuit sa chute avant de s'Ă©craser contre un rocher. "Je me souviens d'un cri et puis plus rien. J'ai perdu connaissance", souffle son rĂ©veil, le silence rĂšgne. Dans les dĂ©bris de l'avion, elle cherche du regard ses trois amis. Les trois sont morts. Elle tente de s'extirper de l'appareil mais son corps est coincĂ©. "J'ai appelĂ© au secours. Personne ne rĂ©pondait", se heures s'Ă©coulent, interminables. "J'avais froid, j'avais peur", se rappelle-t-elle. AprĂšs douze heures de recherche, les secours finissent par la retrouver, presque par miracle. En pleine nuit, elle est transportĂ©e Ă  l' verdict des mĂ©decins, quelques semaines plus tard, tombe comme un couperet elle ne remarchera plus. Un coup dur pour l'adolescente... qui ne la dissuadera pourtant pas, deux annĂ©es plus tard, de reprendre le chemin des airs."Je ne voulais pas Ă©couter mes peurs. J'Ă©tais heureuse dans le ciel. Et puis j'Ă©tais soutenue par mon entourage", explique l'Auvergnate, qui dĂ©cide alors de se battre pour faire progresser la cause des paraplĂ©giques dans le secteur de l' 2003, c'est gagnĂ©! La licence professionnelle est ouverte aux personnes en situation de handicap. "C'Ă©tait une vraie avancĂ©e", se fĂ©licite la pilote, qui dĂ©plore les "nombreux blocages" auxquels sont confrontĂ©es les personnes en fauteuil installĂ©e en rĂ©gion parisienne avec sa fille de huit ans, la quadragĂ©naire, fondatrice de la commission "pilotes handicapĂ©s" de l'AĂ©ro-club de France, multiplie les entraĂźnements pour affiner sa maĂźtrise de la voltige. "Il a fallu adapter un avion. Normalement, on a des commandes aux pieds, lĂ  on les a ramenĂ©es Ă  la main", explique son instructeur, Romain Vienne, lui-mĂȘme champion du monde de voltige en planeur."PersĂ©vĂ©rante", "toujours souriante"... Dorine Bourneton a droit Ă  tous les Ă©loges de la part du jeune homme. "Elle n'est pas du tout tĂȘte brĂ»lĂ©e, elle connaĂźt ses limites", assure-t-il. Son handicap? "Une fois en l'air, c'est invisible elle fait de la voltige comme si elle Ă©tait valide".22/05/2015 091703 - AĂ©roport de Roissy France AFP - Par Valentin BONTEMPS - © 2015 AFP EmbarquĂ©edans un petit avion de tourisme avec trois autres passagers un jour de mĂ©tĂ©o capricieuse, Dorine Bourneton a Ă©tĂ© victime d'un terrible accident. Le Au Salon du Bourget, les pilotes sont aux ordres de Jupiter. Ce pourrait ĂȘtre une image, c’est une rĂ©alitĂ©. Le ballet des avions, chaque aprĂšs-midi du 15 au 21 juin, est bel et bien rĂ©glĂ© par Jupiter, le nom de code du directeur des vols. En fonction depuis 2005, StĂ©phane Pichenet appartient aussi Ă  cette caste trĂšs fermĂ©e des pilotes d’essai, ceux qui testent les avions civils et militaires avant leur mise en service. Il est notamment un spĂ©cialiste des paraboles en apesanteur sur l’Airbus A310 de Novespace. Au Bourget, entourĂ© d’une Ă©quipe d’une dizaine de personnes et d’un comitĂ© des sages, il vĂ©rifie que les pilotes de prĂ©sentation ne mordent pas la ligne jaune. En fait, il y en a plusieurs avec une rĂšgle d’or ne pas survoler le public. La hauteur par rapport Ă  la piste ne doit pas ĂȘtre infĂ©rieure Ă  100 mĂštres. En dessous, l’avion serait cachĂ© par la ligne des chalets. Et le mur virtuel Ă  respecter formellement est la limite avec la zone de l’aĂ©roport de Roissy-CDG, dont une ou deux pistes peuvent ĂȘtre fermĂ©es quelques minutes, le temps Ă  la Patrouille de France ou Ă  certains avions de ligne comme le Boeing 787 Dreamliner d’évoluer. L’Airbus A380 dans un mouchoir La prĂ©sentation de l’Airbus A380 se dĂ©roule, elle, dans le volume intermĂ©diaire, un mouchoir de poche grĂące Ă  l’aptitude du quadrirĂ©acteur Ă  Ă©voluer en sĂ©curitĂ© aux basses vitesses avec ses commandes Ă©lectriques de vol », explique Claude Lelaie, qui fut avec Jacques Rosay au manche du trĂšs gros porteur lors du premier vol le 27 avril 2005 Ă  Toulouse. Lelaie, qui pourrait inscrire sur son carnet de vol 180 prĂ©sentations des Airbus, tous modĂšles confondus, sillonne ainsi le ciel francilien les annĂ©es impaires, au rythme de la biennale du Bourget, depuis 1979. Il faut savoir choisir les Ă©volutions, Ă©viter celles qui feraient peur au public. Le travail en Ă©quipage est essentiel. Le mĂ©canicien navigant gĂšre les moteurs et l’autre pilote dirige la trajectoire quand l’avion vire de son cĂŽtĂ© », ajoute Lelaie, qui a quittĂ© les commandes pour le comitĂ© des sages. Il peut dĂ©sormais ĂȘtre amenĂ© Ă  donner une apprĂ©ciation sur la prestation de l’un de ses pairs s’il y a un doute sur la sĂ©curitĂ© des vols. Pour en juger, la Direction gĂ©nĂ©rale de l’armement met Ă  disposition un outil prĂ©cieux le radar de trajectographie. Il permet d’enregistrer la prĂ©sentation au mĂštre prĂšs. Mais un seul avion peut ĂȘtre suivi en mĂȘme temps. Si le pilote n’est pas restĂ© dans les clous, un rappel Ă  l’ordre lui sera fait par Jupiter le lendemain matin lors du briefing. S’il y a rĂ©cidive, la prĂ©sentation pourra ĂȘtre annulĂ©e. Mais ce cas reste exceptionnel. Chaque pilote doit d’ailleurs avant le dĂ©but du salon faire valider sa prestation en vol par Jupiter et s’y conformer ensuite. Au Bourget cette l’annĂ©e, l’Airbus A380 est prĂ©sentĂ© par Christophe Cail et Michel Bonnifet tandis que l’A350, venu faire un bref passage il y a deux ans, rĂ©alisera une prestation complĂšte aux mains de Hugues Van Der Stichel et Malcom Ridley. Rafale et Falcon Grand gaillard Ă  la barbe blanche, officier de marine avant d’entrer chez Dassault Aviation, Yves KerhervĂ© est aussi un monstre sacrĂ© de la prĂ©sentation en vol au Bourget depuis 1987. Bill », c’est son surnom dans les milieux aĂ©ronautiques, est un des rares pilotes d’essai dans le monde Ă  avoir certifiĂ© Ă  la fois un avion militaire et un avion civil. On lui doit, entre autres, le premier appontage du Rafale sur le porte-avions Foch en 1993 et le premier vol, il y a dix ans, de l’avion d’affaires Falcon 7X. Une prĂ©sentation d’avion militaire demande une douzaine d’entraĂźnements avant le salon, plus que pour un avion civil. Comme en patinage artistique, il y a des figures imposĂ©es pour dĂ©montrer la manƓuvrabilitĂ© et les performances de l’appareil », explique Yves KerhervĂ©. Sur Rafale comme sur Falcon, les commandes Ă©lectriques donnent l’assurance de ne jamais sortir du domaine de vol. On peut tirer sur le manche sans risque. » Bill n'a jamais connu de panne qui l'ait amenĂ© Ă  raccourcir un vol de prĂ©sentation, mais il a dĂ» parfois modifier son programme pour rester en dessous des nuages, voire regagner le sol. Cette annĂ©e, Dassault Aviation prĂ©sente lundi le Falcon 8X, un grand frĂšre du F 7X, avec Éric GĂ©rard et HervĂ© Laverne aux commandes qui sont aussi des habituĂ©s des salons en avion civil ou militaire. 90 meetings par an pour Tao C’est un officier de l’armĂ©e de l’air qui vole au Bourget sur le Rafale. Il est devenu d’usage que le constructeur dĂ©lĂšgue Ă  l’utilisateur cette prĂ©sentation publique, tandis que les dĂ©monstrations destinĂ©es aux futurs clients sont rĂ©alisĂ©es par les pilotes d’essai de Dassault Aviation Ă  huis clos dans des espaces aĂ©riens rĂ©servĂ©s. Tao, c’est le nom de guerre de BenoĂźt Planche, capitaine de 38 ans, succĂšde depuis 2013 Ă  MichaĂ«l Brocard, le prĂ©cĂ©dent pilote de prĂ©sentation de l’armĂ©e de l’air, devenu son coach avec lequel il dĂ©briefe tous les vols. Il convoie aussi en meeting le deuxiĂšme Rafale susceptible de servir d’avion de secours en cas de problĂšme technique. Chef de patrouille, presque 1 500 heures sur Rafale, 25 missions de guerre, Tao participait Ă  la patrouille de huit Rafale qui dĂ©colla le 19 mars 2011 de Saint-Dizier pour dĂ©truire des engins blindĂ©s en Libye. Une mission de 6 h 30 qui a nĂ©cessitĂ© cinq ravitaillements en vol. Dans le ciel du Bourget, Tao prĂ©voit, au choix des nuages, deux prĂ©sentations d’une dizaine de minutes. L’une, dite de beau temps, l’autorise Ă  voler Ă  500 mĂštres de hauteur. En cas de mauvais temps, il faudra rester Ă  moins de 300 mĂštres. La manƓuvrabilitĂ© de l’avion, dans le cas d’un combat rapprochĂ©, est valorisĂ©e, mais on ne peut pas montrer ici les diffĂ©rents systĂšmes d’armes dont il dispose », explique celui qui rĂ©alise bon an mal an 90 prĂ©sentations lors des meetings et des salons internationaux. Le public pourra rencontrer les pilotes de dĂ©monstrations du ministĂšre de la DĂ©fense et les pilotes de la Patrouille de France les samedi 20 et dimanche 21 juin, sur le stand armĂ©e de l’air entre 16 h 45 et 17 h 30. Un Canadair au feu La trĂšs basse altitude, c’est la spĂ©cialitĂ© des Canadair de la SĂ©curitĂ© civile qui s’efforcent de passer aussi bas que possible pour larguer 5 000 litres de liquide sur les feux de forĂȘt. Spectaculaire, une dĂ©monstration de neutralisation de fumigĂšnes est prĂ©vue sur la pelouse au Bourget, du cĂŽtĂ© opposĂ© de la piste par rapport aux spectateurs
 Aux commandes, Christian MafrĂ© est un ancien de l’armĂ©e de l’air qui vola 16 ans en Mirage F1 et en Mirage 2000. Pendant ses loisirs, il pilote un Yak 18 de la collection AĂ©rorĂ©tro Ă  Saint-Rambert-d’Albon. Au Bourget, il est secondĂ© sur le Canadair par FrĂ©dĂ©ric Baltens, issu de la filiĂšre aviation d’affaires. Voltige sans les jambes La prĂ©sentation la plus Ă©mouvante est certainement celle de Dorine Bourneton. HandicapĂ©e aprĂšs un accident d’avion, elle a rĂ©ussi Ă  surmonter les difficultĂ©s plus administratives que mĂ©dicales pour devenir pilote privĂ©e sur des avions adaptĂ©s Ă  la paralysie de ses jambes. Un malonnier », un palonnier qui se manƓuvre Ă  la main, commande la gouverne de direction. Dorine raconte son parcours dans Au-dessus des nuages..., qui vient de paraĂźtre aux Ă©ditions Robert Laffont. Un film lui a Ă©tĂ© consacrĂ©, programmĂ© sur PlanĂšte+ jeudi 25 juin Ă  22 h 20 et mercredi 1er juillet Ă  20 h 45. Huit cents heures de vol plus tard, Dorine, qui avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© autorisĂ©e Ă  effectuer une prĂ©sentation au Bourget avec une patrouille d’avions pilotĂ©s par des handicapĂ©s, propose cette annĂ©e une sĂ©ance de voltige en Cap 10. La dĂ©rogation mĂ©dicale ne l’autorise pour l’instant qu’à effectuer des figures simples dites du 1er cycle sans accĂ©lĂ©ration nĂ©gative. Ce sera une voltige trĂšs coulĂ©e Ă  l’ancienne », explique-t-elle, un peu stressĂ©e par la validation prĂ©alable de son programme par Jupiter. Le pilotage en voltige repose sur la coordination des membres actionnant le manche, la manette des gaz et le palonnier. Une prouesse dans son cas Il faut savoir anticiper, rĂ©duire les gaz, changer de main au manche et actionner le malonnier avec l’autre »,montre Dorine. SaluĂ©e par 40 000 spectateurs, elle avait dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© sa prĂ©sentation au meeting de La FertĂ©-Alais lors du week-end de la PentecĂŽte, mais Ă©tait alors accompagnĂ©e par un instructeur comme pilote de sĂ©curitĂ©. Au Bourget, elle volera de ses propres ailes en solo. Meeting au pied du bureau Certains vivent dans des maisons les pieds dans l’eau. Catherine Maunoury, elle, travaille dans un bureau au bord du ciel ». La directrice du musĂ©e de l’Air et de l’Espace n’a en effet que quelques mĂštres Ă  parcourir pour rejoindre le tarmac oĂč stationne son avion de voltige. Tous les jours, la double championne du monde anime le ciel du Bourget. Son deuxiĂšme titre avait Ă©tĂ© acquis Ă  Muret prĂšs de Toulouse en 2000. Et cet Ă©tĂ© les championnats du monde de voltige aĂ©rienne reviennent en France du 20 au 29 aoĂ»t Ă  ChĂąteauroux. pWXd.
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