Dessus Le poignard "Coutrot" N°1 (fabriqué, avec le base de la baionnette Lebel modèle 1886) Dessus: Vue de dos du poignard Coutrot N°1. Dessus: Le poignard N°1 sorti de son fourreau en cuir. Au point A, on voit bien la base de la baionnette Lebel 1886. Dessus: photo de détail du manche et attache du poignard N°1.

Photo N° 7 Carte envoyée le 24 décembre 1914 par le Maréchal des Logis SALVIGNAC affecté à le géné... des arron....d'étapes de la 5e armée secteur postal N° 3. Pour M. DELPECH, commis des contributions indirectes, à Villefranche d'Albigeois, Tarn. " Mes meilleurs voeux de bonheur pour l'année 1915 - Souvenir du front ". Image originale

Cest un projet aussi fou que passionnant et émouvant, humain et universel : donner un visage aux Poilus de 14-18 à partir de portraits de

Nous vous proposons une étude sur l’équipement des Poilus lors de la Première Guerre mondiale. Ces objets sont issus de collections privées des membres de l’association qui deviennent des témoignages de cette période et permettent une compréhension de ce conflit notamment autour du thème l’expérience combattante. Ceux-ci deviennent cent ans après la fin du conflit des témoignages nouveaux et attractifs auprès des jeunes générations et doivent être conservés comme des souvenirs mais également des pièces historiques voire archéologiques. Depuis 2012 ces pièces de collections sont utilisées dans un cadre pédagogique. COMMENT EXPLIQUER L’EXPÉRIENCE COMBATTANTE DU SOLDAT FRANÇAIS A PARTIR DE SON EQUIPEMENT ? LES COIFFURES MILITAIRES ET LEURS ÉVOLUTIONS. LE CASQUE ADRIAN Coll M&H. Le Casque Adrian de l’infanterie française modèle 1915 est inspiré des coiffures militaires du Moyen Âge. Cette coiffure militaire fut distribué aux troupes françaises pendant la Première Guerre mondiale. Lors de la première année de guerre en 1914 les médecins français ont remarqué que 77% des blessures se portaient sur la tête du fait des éclats d’obus et de la protection d’un simple képi en toile. Un casque en acier fut donc conçu pour protéger le combattant des éclats d’obus par le sous-intendant militaire Louis Adrian dans l’urgence et face aux énormes pertes de soldats engagés dans la guerre des tranchées. La majorité des blessures étant à la tête. Il remplaçait une cervelière en acier adoptée en février 1915 distribuée à raison de exemplaires et qui fut distribuée à partir de septembre 1915, d’où le fait de parler du casque modèle 1915″. La première de cette coiffure fut utilisée lors de l’offensive de Champagne de septembre 1915. Les Allemands développeront également un casque d’acier dit Stalhelm » en 1916 pour remplacer le casque à pointe en cuir. Les Italiens utiliseront également le casque Adrian durant ce même conflit et il sera exporté après la guerre. Après la Grande Guerre ce casque est légèrement amélioré en 1926 modèle 1926″. Ils ont servi en 1940 et ont été largement distribué à la défense passive de l’époque. Evolution des pertes et blessures en comparaison avec l’évolution des coiffures militaires françaises. Casque Adrian impacté. Divers coiffures françaises en 14-18. Coll M&H L’UNIFORME FRANÇAIS. L’uniforme et l’équipement du fantassin Français de la première guerre mondiale se distingue en deux phases lors de l’entrée en guerre 1914 le fantassin français est équipé du même uniforme que celui de la guerre de 1870. En fait sans se l’avouer, l’état-major veut gagner cette guerre par le même uniforme avec lequel la France l’avait perdu en 1870-71. Cette uniforme ayant la particularité d’être composé d’un pantalon rouge ou garance » et d’une capote bleu. Ce pantalon rouge est traditionnel dans l’armée française et dans sa représentation auprès de la société française. Pourtant celui-ci n’était absolument pas adapté à cette nouvelle guerre. Contre-attaque française sur la Marne en septembre 1914. L’uniforme français est bien visible contrairement à la tenue allemande. Lithographie polychrome / Revue images de guerre. La seconde phase commence dès 1915, notamment après les carnages des premiers mois de la guerre, et ce, jusqu’à la fin du conflit. L’armée française dote ses fantassins d’un uniforme commun et plus adapté aux conditions du terrain, dit uniforme bleu horizon » qui dissimule les Poilus à l’ennemi. L’EQUIPEMENT QUOTIDIEN DU POILUS OU LE BARDAT DU POILU Equipements du quotidien et de combat des fantassins français et allemands retrouvés chez plusieurs particuliers et ramenés par les vétérans comme souvenirs. Coll M&H. Le paquetage du soldat français est composé du havresac du modèle 1893, particulièrement inconfortable car formé d’un cadre en bois entouré d’un tissu solide. Il contient 10kg d’équipements gamelle, brodequins, effets personnels, vivres, etc. Le fantassin est également équipé d’une gourde modèle 1877 d’une contenance d’un litre ou de deux litres pour l’eau et surtout le vin ou la gniole » alcool fort après le conflit il n’était pas rare d’entendre dire certains vétérans c’est grâce au bidon de deux litres que nous avons gagné la guerre ». Ce bidon est recouvert d’une housse de couleur bleu horizon possédant une étiquette pour l’identification la gourde du soldat. Il se porte en bandoulière grâce à une sangle de cuir réglable. Le bidon Un soucis me hante, celui de mon bidon, perdu par un Homme qui devait me le rapporter plein d’eau, et que je n’ai plus revu. [...] J’ai mon sabre, j’ai mon képi, j’ai mon sac. Mais je n’ai plus mon bidon. [...] Plus de bidon ! C’est un malheur. » Maurice GENEVOIX dans son recueil Ceux de 14 . L’équipement utile au combat se compose de deux cartouchières disposées en avant du ceinturon et la troisième dans le dos, très inconfortable, pour le fusil Lebel modèle 1886/93. L’équipement des poilus est constamment amélioré, ainsi que son armement Le fusil Lebel en dotation au début du XXe siècle reste dans les lignes mais le mousqueton berthier fait son apparition, c’est une arme maniable et plus courte que le Lebel qui est davantage pratique et maniable dans les tranchées. Ces fusils sont dotés de baïonnettes notamment celle du Lebel surnommée rosalie ». S’y ajoute des couteaux de combats le vengeur ». Le matériel s’adapte aux nouvelles armes de la guerre, notamment pour prévenir les attaques aux gaz asphyxiants, des masques anti-gaz sont distribués aux soldats. L’équipement s’adapte à la vie dans les tranchées périscopes de poche à fixer au bout du fusil, pinces coupes barbelés, y compris des pièces d’armures comme au Moyen-Age. Ci-dessous ensemble de l’équipement quotidien du poilu avec de gauche à droite cartouchière, gamelle, Havresac type as de carreau », boite de ration mdle 1918, ceinturon et le bidon de 2l » mdle 1877. Collection M&H. Poilu avec son barda ». Havresac français. Coll M&H. Pinces coupantes Peugeot et son étui en cuir modèle 1915. Cartouchière pour lebel. Coll M&H. La protection contre les gaz le masque anti-gaz. La première attaque aux gaz a eu lieu en 1915 à Ypres, cette nouvelle arme offensive issue de la guerre industrielle est utilisée pour la première fois par les Allemands. Commence alors une véritable guerre des gaz ». Chaque belligérant développe ces nouvelles armes offensives mais également des système de protection pour protéger ses troupes. des masques anti-gaz sont même développés pour les chevaux. Nombreux ont été les soldats touchés par ces armes, développant de nouvelles pathologies comme les brûlures du système respiratoire et des yeux. Masque anti-gaz ARS 17 et son boitier. Coll M&H. LE MATÉRIEL MÉDICAL Sont présentés ici quelques éléments des services médicaux de l’armée française lors de la Première Guerre mondiale, à savoir un képi d’officier médecin couleur pourpre, un brassard pour infirmier ou infirmière, des pansements, une mallette de médecin, un drapeau croix-rouge, un brancard, etc. Reconstitution d’un poste de secours avec un brancard dans le cadre d’un projet scolaire. Coll M&H Reconstitution au collège Notre-Dame de Vineuil d’un poste de premier secours avec du matériel d’époque retrouvé chez des particuliers. Coll M&H. Pansement individuel allemand. M&H

Guerre14-18. Travail de poilus, artisanat de tranchées. Lot de briquets. 10 Live Connexion Ventes aux enchères Appareils photo, caméras et téléviseurs; Cannes ; Flacons et parfums; Histoire Naturelle; Instruments scientifiques; Musique; Panneaux publicitaires et plaques émaillées; Pipes, briquets et univers du tabac ; Stylos, presse-papiers et
Le tout nouveau centre d'histoire Guerre et Paix de Souchez, dans le Pas-de-Calais, consacre une large place à la photographie. De nombreux clichés inédits témoignent notamment de l'extrême violence de la mort des combattants sur le front. Un bâtiment posé comme une grande boîte noire au pied de la colline de Notre-Dame de Lorette. Des couloirs sombres et des salles sans fioritures. Le centre Lens’ 14-18 de Souchez, dans le Pas-de-Calais, se voulait austère dans sa conception. En entrant dans ce nouveau musée consacré à la Grande Guerre, le visiteur est tout de suite plongé dans la brutalité et le carnage des les murs, ce sont surtout les photographies qui marquent le visiteur. Dans la toute première section du musée, un cliché montre des dizaines de corps alignés, à même le sol. "Ce sont des tirailleurs sénégalais qui venaient d’arriver de Marseille en train. En octobre 1914, on les a mis devant Arras pour tenter d’arrêter l’avancée allemande et plus de 250 d’entre eux ont été fauchés en quelques minutes", raconte l’historien Yves Le Maner, l’un des artisans du musée et membre du comité scientifique de la Mission du Centenaire. Un peu plus loin, d’autres photos sont tout aussi éloquentes ici, des poilus qui posent fièrement devant des cadavres ennemis, semblable à des trophées de chasse. Là, des dépouilles d’Australiens regroupées par les Allemands après l’offensive meurtrière de Fromelles [Nord-Pas-de-Calais] en juillet 1916. À l'inverse des nombreux musées qui puisent surtout dans des documents officiels aseptisés pour constituer leurs collections, le centre de Souchez montre sans filtre l’extrême violence des combats. Un témoignage brut et sans fard, parfois difficilement supportable. "Ce n’est pas une cruauté infligée aux visiteurs, mais une nécessité de prendre conscience de ce qu’a été la guerre sur le sol européen entre 1914 et 1918", précise Yves Le Maner, avant de poursuivre "Il faut se rappeler que c’est une génération entière qui a été fauchée à l’époque. Plus de 1,4 millions de morts en France sur une population de 40 millions. Cela a été un choc terrifiant"."Une telle débauche de violence"À l’époque, la presse, au service de la propagande, n’a que peu relayé ce "choc", elle ne montrait pas les corps sans vie des soldats "pour ne pas traumatiser la population". Et durant des décennies, les photographies prises par les combattants sont restées dans des tiroirs ou au fond des greniers. "Les soldats ne les ont pas montrés. Ils avaient le sentiment d’être au centre d’une telle débauche de violence qu’ils préféraient les garder entre eux, entre anciens combattants. Pour eux, ceux de l’arrière ne pouvaient pas comprendre", explique Yves Le en grande partie dans ces clichés "amateurs" que l’historien a constitué la collection du centre Lens’ 14-18. Il a sélectionné 350 photographies sur plus de 5 000 rassemblés par ses soins "Elles viennent de fonds du Canada, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni ou encore de France". "Ce sont des documents qu’on n’a pas l’habitude de voir […], poursuit l’historien. Les combattants ont eu immédiatement conscience d’assister à quelque chose d’inédit et à une violence sauvage. Ils ont vu qu’une civilisation qui était en grand progrès envoyer une génération complète vers la mort de masse". Des photographies présentes dans le musée Lens'14-18 Des hommes soudésMais, si Yves Le Maner a voulu montrer cette guerre dans toute son abjecte réalité, il s’est toutefois imposé certaines limites. Sur les murs du musée, pas de photographies de corps démembrés. "Il en existe à ma connaissance cinq sur des millions […]. J’aurais pu montrer ces cinq-là, mais je ne l’ai pas fait, car dans leur majorité, les combattants eux-mêmes ont choisi de ne pas les photographier. Elles sont insoutenables", explique-t-ilUn cliché émeut tout particulièrement ce fin connaisseur de la Grande Guerre celui de soldats français du 237e régiment d’infanterie qui se recueillent près d’un corps dans un bois près de Bouvigny, à quelques kilomètres du centre Lens’ 14-18 "[Ces hommes] sont soudés. Ils se font fait des promesses et la première d’entre elle, c’est celle d’enterrer un camarade s’il meurt. C’est un document magnifique". Des photographies sur "les morts" dans le fond Valois de la BDIC sur le Pas-de-Calais
Longtempsconsidéré comme négligeable ou anecdotique, l'artisanat de soldat de l'époque de la Première Guerre mondiale est aujourd'hui perçu comme une branche de l'art populaire. Une large partie de l'ouvrage est consacrée aux briquets de poilus, la production la plus vaste de cet artisanat. Description des différents types de fabrication, des décors,
Le Musée de la Grande Guerre de Meaux raconte la Première Guerre mondiale depuis Facebook. Le profil de ce poilu fictif a déjà atteint 5000 fans en une seule journée. A quoi aurait ressemblé la page Facebook d’un poilu de la Première Guerre mondiale? C’est ce que se sont demandé le Musée de la Grande Guerre de Meaux et l’agence DDB avant de passer à l’action. Depuis hier, Léon Vivien, enseignant de 29 ans, a fait son entrée sur le réseau social comme un fantôme du passé pour raconter en direct à raison de cinq posts par jour son quotidien de poilu de la guerre de 1914-18. L’ordre vient de tomber. Avec Eugène, on prend le train ce soir pour rejoindre le front», peut-on lire sur la page Facebook de Léon .C’est un personnage fictif. Le musée mobilise ses archives pour fournir documents, photos et textes officiels pour nourrir la page. On ne saura jamais où il est ni à quelle bataille exactement il a participé. Les Flandres ou Verdun, même combat. Son front et ses peines font écho à ceux de tous les poilus. Mettre Facebook au service de l’histoire avec un grand “H”» L’histoire est déjà écrite de A à Z mais se dévoile au fur et à mesure chaque jour un peu plus. Fruit du travail des documentalistes du musée, de l’agence DDB et de l’historien Jean-Pierre Verney, le contenu a aussi été pensé de façon pédagogique. Les fans» pourront commenter les statuts et poser des questions auxquelles le musée répondra directement. Les écoles et lycées ont été avertis. Facebook est utilisé de façon assez futile ,explique Michel Rouger, directeur du musée. On s’est dit qu’un média moderne pouvait servir l’histoire avec un grand “H”». Avec déjà 5000 likes récoltés en 24 heures, l’aventure s’arrêtera malgré tout le 17 mai. Le but n’était pas de raconter quatre ans de guerre en un mois et demi ni faire une frise chronologique entière. L’approche est avant tout humaine, en montrant ce que pouvait ressentir un poilu d’abord à l’arrière puis sur le front. On sait qu’on ne peut pas garder en haleine l’internaute pendant quatre ans», conclut Michel Rouger. LIRE AUSSI » Non mais allô quoi» quand Nabilla s’invite à l’université » Des psys virtuels détectent la dépression avec Kinect SERVICE » Trouvez les études qui vous correspondent NewsletterRecevez tous les mardis le meilleur de l’info étudiante !
\n photo de poilu de la guerre 14 18
Histoires14-18 : la baïonnette Rosalie. La baïonnette Rosalie est un accessoire indissociable du poilu. Un modèle unique en son genre, révolutionnaire pour l'époque, largement vanté par la
Pour marquer le centenaire de la Première Guerre mondiale, un ouvrage présente des photographies en couleurs du conflit. Ces images rares permettent de découvrir la vie quotidienne des soldats sous un autre jour. Depuis le début des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, la publication de nombreux livres de photographies sur "la Der des Der" nous offre une plongée dans le quotidien des "poilus". Les éditions Taschen offre un regard différent en proposant un ouvrage tout en couleurs. À travers plus de 320 images provenant d’archives d’Europe, des États-Unis ou d’Australie, ce livre présente le conflit sous un angle plus humain et l’époque, la technologie de l’autochrome venait toute juste d'être mise au point. Ce procédé, qui produisait des diapositives en couleur sur plaques de verre, avait été breveté en 1903 par les frères Lumière. Un petit groupe de pionniers comme les photographes Paul Castelnau, Fernand Cuville, Jules Gervais-Courtellemont, Léon Gimpel, Hans Hildenbrand, Frank Hurley, Jean-Baptiste Tournassoud ou encore Charles C. Zoller, a choisi le terrain de la guerre pour expérimenter cette nouvelle kilos d'équipementDans "La Grande Guerre en couleurs", pas de clichés à vif dans les tranchées ou en plein combat, mais des témoignages sur les villes ravagées par les bombardements ou sur les conditions de vie des soldats à l’arrière. Comme l’explique l'auteur de ce livre Peter Walther, ces photos sont surtout "des mises en scènes minutieuses" car l’autochrome nécessitait une technique contraignante."Rien que le caractère encombrant de l’équipement, qui pesait jusqu’à 15 kilos, avec les plaques et les divers objectifs, ne permettait pas [des prises d'image sur le vif]. Les temps d’exposition relativement longs des plaques d’autochromes – les personnes photographiées devaient rester immobiles six secondes par ciel couvert, et tout de même une bonne seconde si le soleil brillait – empêchait la réalisation d’instantanés", peut-on ainsi lire dans la préface. Au total, ce sont environ 4 500 photographies en couleur de la guerre qui nous sont parvenues. Les couleurs de la Grande Guerre
PhotoPlaque Stéréo – Guerre 14/18 – Conflit – Tranchée – Vue Stéréoscopique – Poilu – Uniforme – Document actualité. Plaque de verre. La plaque stéréoscopique consiste en un couple d’images prises simultanément par deux objectifs parallèles dont la distance est proche de celle des yeux Accueil » Articles » La vie militaire » Nos Poilus » » La section de projecteurs » Les Poilus et le pigeon voyageur dans la Grande Guerre À Fromeréville III - 14e épisode Pour lire les épisodes précédents "...Chaque jour, les cyclistes ou les motocyclistes des régiments qui montent en ligne viennent en effet au colombier chercher les petites cages d’osier renfermant les pigeons de service et qu’ils emportent fixés sur leurs épaules..."} [1] Voiture de colombophiles La photo est,dans l’album, datée de "Froméreville le 20 avril 1916" mais sur la photo elle même, il semble bien être indiqué "20/5/1916" Sur cette photo, un sapeur colombophile [2] est occupé à préparer le panier pour le pigeon voyageur. A côté de lui, à droite, un autre militaire un cycliste ? emporte un panier fermé sur lequel on voit bien le petit sac et le "portefeuille" pour les dépêches. Sachant que la 34e compagnie d’aérostiers stationne également à Fromeréville, peut être ces paniers vont ils être embarqués à bord des ballons ? Où plus simplement sont ils destinés aux troupes en première ligne pour assurer la liaison avec le Poste de Commandement basé ici. Pour commander, il faut être renseigné. Mais le renseignement coûte souvent fort cher et les sacrifices consentis sont faits en pure perte s’il ne parvient pas ou parvient trop tard. Cela explique le souci qu’apporte le commandement dans l’organisation des services de liaison et dans la mise au point des moyens de transmission. On sait d’autre part que, dans la bataille moderne, l’activité de l’artillerie ennemie et la mauvaise visibilité rendent insuffisants la plupart des moyens employés pour assurer une liaison étroite du commandement avec les unités combattantes et font parfois défaut aux moments les plus critiques. Les lignes téléphoniques sont généralement rompues dans la zone des attaques ; l’intensité de la circulation sur les routes et la réglementation qu’elle impose ralentissent considérablement la transmission des renseignements ; les signaux optiques obscurcis par la fumée et la poussière, demeurent souvent inefficaces ; enfin, les observations aériennes, dans de nombreuses circonstances défavorables dues au mauvais temps, ou à l’éloignement des objectifs, ne renseignent pas toujours le commandement d’une façon suffisamment précise sur la marche du combat. Seuls, les pigeons voyageurs fonctionnent régulièrement malgré le bombardement, la poussière, la fumée ou la brume, et apportent, dans un délai relativement court, des précisions sur la situation des troupes engagées. Grâce à eux, le commandement est toujours exactement informé et reçoit à temps les appréciations et les demandes des exécutants. On conçoit, dès lors, l’importance que le commandement français a pu attacher à l’emploi du pigeon voyageur comme agent de transmission au cours de la Grande Guerre. Le pigeon voyageur dans la Grande Guerre. Pendant la dernière guerre, c’est dans l’armée française qu’est née l’idée d’utiliser le pigeon voyageur sur la ligne de feu, l’organisation par pigeons voyageurs qui permirent d’établir les liaisons entre les troupes en première ligne et le commandement. Ces liaisons ont pu fonctionner malgré les bombardements les plus violents, malgré les nappes de gaz et les obus asphyxiants. Les rapports fournis à la suite des différentes et importantes opérations engagées, tant à Verdun que sur la Somme et qu’en Champagne, ont fait ressortir d’une façon indiscutable la valeur de ce volatile comme agent de liaison pendant le combat. C’est ainsi que du 2 au 5 juin 1916, les messages adressés par le Commandant Raynal ont permis de suivre les efforts de l’héroïque garnison du fort de Vaux ; que du 21 au 23 juin, lors d’une puissante attaque par les Allemands alors que toutes les communications téléphoniques étant détruites, des barrages d’artillerie interdisant l’accès du terrain aux coureurs, le commandant d’une unité engagée a recours aux pigeons pour obtenir les renforts nécessaires ; qu’au cours de la bataille de Verdun, deux pigeons ont porté chacun 7 messages importants, un grand nombre d’autres ont été atteints mais ont cependant rempli leur mission, et que plusieurs d’entre eux sont rentrés au colombier à demi-éventrés. Aux Colombophiles Morts pour la France Au Pigeon de Verdun Plaque apposée sur le Fort de Vaux De ce fort est parti pendant la bataille de Verdun, le 4 juin 1916, le dernier pigeon voyageur du Commandant Raynal N° 787-15 portant le message suivant Nous tenons toujours mais nous subissons une attaque par les gaz et les fumées très dangereuses. Il y a urgence à nous dégager. Faites-nous donner de suite communication optique par Souville qui ne répond pas à nos appels. C’est mon dernier pigeon ». Le pigeon accomplit sa mission et a obtenu la citation suivante Malgré des difficultés énormes résultant d’une intense fumée et d’une émission abondante de gaz, a accompli la mission dont l’avait chargé le Commandant Raynal, unique moyen de communication de l’héroïque défenseur du Fort de Vaux. A transmis les derniers renseignements qui aient été reçus de cet officier. Fortement intoxiqué, est arrivé mourant au colombier ». Diplôme de Bague d’Honneur Cette plaque a été érigée par souscription des Sociétés Colombophiles de France, par les Amis des Pigeons Voyageurs et par les soins du Pigeon de Verdun », société colombophile de Verdun, et inaugurée le 24 juin 1929 ». Dans les opérations de 1918, ces volatiles se sont particulièrement distingués. Le 15 juillet, à l’attaque allemande de Champagne, malgré le bombardement violent auquel furent soumis les arrières du front, les liaisons par pigeons ont fonctionné d’une façon parfaite. Grâce à elles, l’avance de l’ennemi a été suivie pas à pas et les postes disséminés dans la zone de couverture ont pu ainsi rendre compte qu’ils avaient accompli leur mission héroïque. Panier pour pigeon voyageur Dans la seule journée du 15, cinquante colombo grammes ont été reçus — dont 12 dans un délai de 7 à 15 minutes et 20 dans un délai de 16 à 30 minutes — Le même jour, aux opérations sur la Marne, un pigeon arrivait épuisé au colombier, les doigts de la patte enlevés par un éclat d’obus, mais porteur d’un message précieux qui permettait au Commandement de riposter efficacement à une attaque ennemie. Tous ces exemples prouvent que dans les situations difficiles le pigeon voyageur reste le meilleur, souvent le seul agent de transmission capable de rendre les plus grands services au commandement la liaison par pigeons messagers étant la seule qui ait résisté à tous les moyens de destruction de l’ennemi. Mais les pigeons voyageurs ne furent pas seulement utilisés dans les troupes de première ligne, les chars de combat, les observatoires du front ou les reconnaissances de cavalerie. un vaillant pigeon voyageur En visitant le Mémorial de Verdun Dans l’aéronautique et dans la Marine, ils rendirent également des services qui furent très appréciés. La liaison des avions avec leur escadrille et des hydravions et torpilleurs avec leur port d’attache, par pigeon messager, constitua un excellent moyen de communication. Les centres d’aviation et d’aérostation maritimes, ainsi que les escadrilles côtières possédèrent leur colombier. Tout avion ou dirigeable partant en reconnaissance emportait plusieurs oiseaux. Il en était de même de certains bâtiments de la flotte. Grâce à ces volatiles, l’aviateur, l’aéronaute, le chalutier, le commandant de sous-marin avaient la possibilité de renseigner rapidement le Commandement et de demander du secours en cas de nécessité. On cite à ce sujet l’équipage d’un hydravion britannique qui, tombé désemparé en pleine mer du Nord, dut son salut à ses deux pigeons, dont le prompt retour au colombier permit à un torpilleur d’aller recueillir les aviateurs [3]. Pour lire la suite La capture de prisonniers allemands Colombes de paix, pigeons de guerre [1] "Je sais tout, magazine de l’activité et de l’énergie nationales" article de Pol Fiquemont "Colombes de paix, pigeons de guerre" Numéro 151 du 15 juin 1918. Cet article, trouvé sur Gallica, apporte bien des détails sur l’entrainement des pigeons. Il est disponible dans le port-folio[3] Tout ce paragraphe est tiré de Le service colombophile militaire » extrait de l’article Les pigeons voyageurs à travers les âges » paru dans la revue Armée et marine revue hebdomadaire illustrée des armées de terre et de mer » N° 24 du 29 mai 1927. Un message, un commentaire ? 19 Messages Les Poilus et le pigeon voyageur dans la Grande Guerre À Fromeréville III - 14e épisode 27 avril 2012 1508 Étonnant ces petits pigeons ! C’étaient en quelques sortes les drones cette époque. Combien leur doivent leur vie ?Répondre à ce message Les Poilus et le pigeon voyageur dans la Grande Guerre À Fromeréville III - 14e épisode 27 avril 2012 2011 Bonsoir, Pour ceux qui s’intéresseraient aux pigeons voyageurs militaires, sachez qu’il subsiste dans l’armée française un colombier celui du 8e régiment de transmissions de Suresnes, au fort du Mont-Valérien à 3km environ de Paris, qui se visite, avec un petit musée très à ce message Les Poilus et le pigeon voyageur dans la Grande Guerre À Fromeréville III - 14e épisode 28 avril 2012 0943, par F6CUD Bonjour J’ai lu avec intérêt votre article. Rédigeant moi même un bulletin a l’usage des radioamateurs du Rhône Je me permets de vous demander l’autorisation de reprendre votre article pour diffusion dazns ce document Merci pour votre réponse. Jean GuillemoteRépondre à ce message Les Poilus et le pigeon voyageur dans la Grande Guerre À Fromeréville III - 14e épisode 29 avril 2012 1814 Bonjour, Vous avez mon autorisation pour reprendre cet article dans votre bulletin. Merci de m’en adresser un exemplaire à parution. Cordialement. Michel GuironnetRépondre à ce message Les Poilus et le pigeon voyageur dans la Grande Guerre À Fromeréville III - 14e épisode 1er mai 2012 0848, par Johan De Clercq La colombophilie était et est toujoursune activité caractéristique des Flandres françaises et belges. Sur le front de l’Yser, les troupes belges utilisèrent également intensément le pigeon voyageur. Un monument "au pigeon soldat" est d’ailleurs érigé à Peutie près de Bruxelles dans la caserne où se trouve le centre de formation des Troupes de transmission. JohanRépondre à ce message Les Poilus et le pigeon voyageur dans la Grande Guerre À Fromeréville III - 14e épisode 23 février 2013 1126, par Mabille Jules Nous préparons dans notre petite commune d’Estinnes Hainaut - Belgique la célébration des 100 ans de la guerre 14-18. J’envisage de faire une petite exposition liée aux animaux et la guerre 14-18. A cet effet, je voudrais vous demander l’autorisation d’utiliser votre article sur les pigeons Merci pour le à ce message Les Poilus et le pigeon voyageur dans la Grande Guerre À Fromeréville III - 14e épisode 23 février 2013 1136, par Michel Guironnet Bonjour, Vous pouvez sans problème utiliser mon article, sans oublier de citer votre source ! Cordialement. Michel GuironnetRépondre à ce message Les Poilus et le pigeon voyageur dans la Grande Guerre À Fromeréville III - 14e épisode 21 septembre 2013 0355, par Michel Guironnet Bonjour, Récemment mis en ligne sur Gallica, un "document secret Grand Quartier général. Etat-Major. 3e et 2e Bureaux. Service colombophile. Exploitation des pigeons voyageurs. Résultats obtenus par ce mode de liaison pendant les batailles de Verdun et de la Somme,daté de 1916. Cordialement. Michel GuironnetRépondre à ce message Les Poilus et le pigeon voyageur dans la Grande Guerre À Fromeréville III - 14e épisode 28 avril 2014 1701, par DANDRIMONT Bonjour, Mon arrière-grand-père était 1er colombophile pendant la guerre de 14, mais j’ai très peu de documents à son sujet beaucoup de papiers de cette époque ne sont plus chez ma grand-mère. Je ne connais même pas son régiment, mais il était très fier d’avoir été 1er colombophile. Comment et où puis-je avoir plus de renseignements sur son parcours pendant la guerre ? Merci d’avance de votre réponse, cordialement, Pascale DandrimontRépondre à ce message Les Poilus et le pigeon voyageur dans la Grande Guerre À Fromeréville III - 14e épisode 28 avril 2014 2002, par Michel Guironnet Bonsoir Le plus simple est, en partant de sa date de naissance, de connaitre sa classe de recrutement à 20 ans Son recrutement ayant eu lieu dans le département où il habitait alors, son numéro matricule est à chercher dans le registre alphabétique concerné...et avec ce numéro, vous aurez accès ; peut être en ligne ou sur place aux archives départementales ; à sa fiche matricule qui vous donnera plein d’informations régiment, campagnes, citation éventuelle...blessure... Cordialement. Michel GuironnetRépondre à ce message Les Poilus et le pigeon voyageur dans la Grande Guerre À Fromeréville III - 14e épisode 13 août 2014 1947, par Durosoir Georgie je viens de lire votre article sur les pigeons voyageurs comme vecteur de transmissions dans a Grande Guerre. il est très intéressant et je voudrais savoir si vous écririez un article dans le catalogue de l’exposition que je prépare pour le Musée de la Grande Guerre à Meaux. L’exposition s’intitulera "Mon violon m’a sauvé la vie - Destins de musiciens dans la Grande Guerre".Au centre, la personnalité de Lucien Durosoir, violoniste et compositeur qui fut colombophile en 1917 et 1918 avec le sergent André Caplet, compositeur et chef d’orchestre. je serais très heureuse de vous compte parmi les auteurs. merci par avance de votre réponse. cordialement, Georgie Durosoir elleRépondre à ce message Les Poilus et le pigeon voyageur dans la Grande Guerre À Fromeréville III - 14e épisode 14 août 2014 1412, par Michel Guironnet Bonjour, Merci pour votre message. Si vous pensez qu’il peut convenir, et si vous le souhaitez, vous pouvez reprendre mon article dans le catalogue de votre exposition. Cordialement. Michel GuironnetRépondre à ce message recherche sur la société colombophile " les éclaireurs de Nancy" 1er août 2016 1752, par LOUYOT bonjour, mon GPére paternel Auguste LOUYAT était colombophile pendant la guerre 14-18 et a reçu le Grand prix Poitiers..concours d’internement 1904. Je ne sais rien sur tout cela et j’aimerai trouver trace de lui par rapport à cette activité qu’il a pratiqué.....Si vous avez quelques orientations à me donner je suis preneuse..... Merci d’avance. à ce message recherche sur la société colombophile " les éclaireurs de Nancy" 2 août 2016 0533 Bonjour, Dans le Journal Officiel du 8 décembre 1909 est notée la création de l’association le 8 novembre 1909 Société colombophile LES ECLAIREURS DE NANCY. Siège social 7, Grande Rue, à Jarville Meurthe-et-Moselle Si vous connaissez la date et lieu de naissance ainsi que le lieu de résidence de votre grand père à 20 ans, vous pouvez trouver sa fiche matricule et ainsi savoir dans quel régiment il a servi durant la Grande Guerre. N’hésitez pas à me tenir au courant de vos recherches. Cordialement. Michel GuironnetRépondre à ce message recherche sur la société colombophile " les éclaireurs de Nancy" 2 août 2016 0553, par Michel Guironnet En complément à mon message Dans "la vie à la campagne" de janvier 1909, il y a toute une page d’explications sur "comment doit être installé le Pigeonnier pour Pigeons voyageurs.../.. à titre d’indication, nous allons vous faire connaître le Pigeonnier d’un amateur qui élève le Pigeon voyageur depuis vingt et un ans et a obtenu, en dehors de nombreux prix de sociétés et de la Fédération, trentre-trois prix du Ministère de la Guerre, dont deux premiers prix Agen 1904, et Rouen, Concours d’internement, 1904" La colombophilie était très prisée depuis la Guerre de 1870 et encouragée par l’Armée, avec de nombreux prix et concours. Je vous adresse cet article sur votre boite privée. Si vous voulez m’adresser vos documents,ils pourront étoffer des articles à venir sur la "préparation militaire" des civils avant 14-18. Michel GuironnetRépondre à ce message Les Poilus et le pigeon voyageur dans la Grande Guerre À Fromeréville III - 14e épisode 5 décembre 2017 0400, par de ligne lucien bonjour voila je suis un passionner colombophilie et en meme temps convoyeur depuis + 25 annèe se qui dit que je soigne ses volatiles avec soin et ce 6 moi par ans je traverse la France de laon et plus loin de paris et encore plus loin comme barcelonne et cela pour arriver a destination les voir retourner chez eux cela est formidable de voire- cela et en plus il sont telmment inteligent que l on ne conprent pas le pourqoi q il revienne chez eux cela dit que en14/18 il on doutememe travailler pour nos ancetre et peu etre sauve surment des vies merci a euxRépondre à ce message Les Poilus et le pigeon voyageur dans la Grande Guerre À Fromeréville III - 14e épisode 2 mars 2018 0654, par lehmann Bonjour j’envisage pour la commemoration du 11 novembre 2018, de faire un lacher de pigeon en fin de ceremonie. Et ainsi, mettre a l’honneur ce volatile. peut on utiliser vos sources et articles pour une information municipale et locale ? Ou peut on trouver une association pour un lacher de colombe/ pigeon, gratuitement ? MerciRépondre à ce message Les Poilus et le pigeon voyageur dans la Grande Guerre À Fromeréville III - 14e épisode 2 mars 2018 1131, par Michel Guironnet Bonjour, Vous pouvez sans problèmes utiliser mon article et ses sources pour votre commémoration, en citant bien évidemment la provenance. Dans quelle région aura lieu cette manifestation ? Pour l’association, voir les colombophiles de votre région. Cordialement. Michel GuironnetRépondre à ce message Les Poilus et le pigeon voyageur dans la Grande Guerre À Fromeréville III - 14e épisode 7 octobre 2018 1439, par jacques aurousseau Bonjour Mon grand père Claude AUROUSSEAU était colombophile dans le 78èRI durant 14/18 en tant que paysan creusois..chasseurRépondre à ce message - Haut de page 9tQdgn.
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